Les interventions
Découvrez notre chirurgien spécialiste du dos à Monaco.
Une intervention chirurgicale est décidée dans deux conditions :
– Si l’intervention offre un meilleur résultat que le traitement conservateur
– Si le bénéfice attendu est supérieur au risque encouru
On parle alors d’un rapport bénéfice/risque, qui est en faveur de l’opération.
La colonne vertébrale est une structure vulnérable, il convient donc de la préserver autant que possible. Nous avons à notre disposition un certain nombre de possibilités pour y arriver. Il convient de respecter ces principes pour tout le monde, mais d’autant plus si on est confronté à une dégradation de la colonne vertébrale qui est déjà en train de s’installer.
Le but du traitement médical est d’agir sur le composant inflammatoire à l’origine de la douleur et lutter contre la sensation de la douleur et la contracture musculaire.
Le traitement antalgique est censé atténuer la sensation de la douleur. Pour cela, des molécules de différentes efficacités sont disponibles allant du simple paracétamol jusqu’au médicament contenant de la morphine.
La colonne vertébrale à la particularité parmi les différentes structures du squelette qu’il contient des éléments neurologiques. La compression de ces éléments neurologiques peut provoquer des douleurs, des souffrances de perte de sensibilité et de paralysies. La décompression de ces éléments neurologiques peut être donc une des principaux objectifs de la chirurgie de la colonne vertébrale.
Des interventions sur la colonne vertébrale nécessite une anesthésie générale. Cette anesthésie doit être réalisé dans des meilleures conditions possibles, d’autant plus, que ces opérations sont réalisées en position de décubitus ventral. Parmi les nombreuses difficultés de cette anesthésie, il faut souligner la nécessité de limiter la pression artérielle pendant l’opération pour limiter la possibilité de saignements, tout en le maintenant à un certain niveau de pression…
Durant l’intervention, l’anesthésie (généralement, l’anesthésie générale) peut produire des complications, néanmoins ces complications sont exceptionnelles.
Le saignement per opératoire excessif peut nécessiter l’utilisation d’une transfusion, ce qui est de plus en plus rare dans la chirurgie de la colonne vertébrale. Pour lutter contre cela, le sang peut être récupéré traité et reperfusé pendant l’intervention, ce qui permet de limiter le risque de recourir à une transfusion sanguine provenant d’un donneur.
Une bonne indication et le bon déroulement de l’intervention chirurgicale est primordiale dans la prise en charge thérapeutique des patients, néanmoins si dans la période postopératoire les règles et des principes correspondants ne sont pas respectées, le résultat peut être compromis. Il est donc primordial de suivre des recommandations correspondant à la chirurgie pratiquée pour éviter des complications et pour que l’opération puisse atteindre son but.
Dans le cas où le traitement médical bien conduit ne fonctionne pas suffisamment au bout de six semaines, une intervention chirurgicale de décompression et discectomie avec une reconstruction discale (arthrodèse ou prothèse discale) peut être envisagée et indiquée. Dans ce cas, le chirurgien cherchera à éliminer le fragment discal qui est responsable de la compression des éléments neurologiques. Un agrandissement du canal radiculaire peut être également nécessaire.
Les disques artificiels sont des implants qui ont été développés dans le but de restaurer le fonctionnement des disques intervertébraux, pour les reconstruire avec maintien de leur mobilité. Le rachis cervical est abordé par voie antérieure. Les éléments vasculaires, la trachée et l’œsophage sont écartés pour exposer le disque intervertébral atteint. Cet abord respect la musculature. Le disque malade est retiré, tout comme des repousses osseuses, des protrusions discales ou hernies qui compriment…
Quand une souffrance médullaire est présente, la solution par principe est chirurgicale car les possibilités de traitement conservateur ne permettent pas d’agrandir le canal et de mettre les éléments neurologiques en sécurité.Si la compression est présente surtout à la partie antérieure du canal, provoquée par les disques sur peu de niveaux, la voie antérieure peut être la solution.
La colonne vertébrale au niveau du rachis cervical peut être abordée par la partie antérieure du cou avec une voie antérieur. Lors de cette approche on peut passer entre les éléments digestifs et des vaisseaux avec une dissection soigneuse. L’accès au rachis cervical est relativement aisé, et le grand avantage est que la musculature ne sera pas endommagée.
La fixation entre la première et deuxième vertèbres cervicales peut être souvent nécessaire à cause des lésions dégénératives et traumatiques qui peuvent être présentes sur cette zone. L’arc postérieur, entre la première et la deuxième vertèbre cervicales, peut être stabilisé avec divers éléments de fixations, souvent par des crochets alors que l’on peut y ajouter une greffe osseuse, ce qui permet de pérenniser cette stabilisation avec une consolidation.
Réaliser une ablation de hernie discale, de la même manière qu’au niveau du rachis lombaire, sur le rachis thoracique doit ainsi plutôt être évité pour ne pas être exposé à des risques neurologiques évidents. Pourtant, si la moelle épinière est comprimée par une structure discale compressive, il peut être nécessaire de trouver une solution.
Une cyphose vertébrale représente une déformation importante et peut devenir très handicapante. A partir d’une certaine importance, ce type de déformation doit être corrigé. Cette correction peut être réalisée par voie antérieure mais plus avantageusement la plupart du temps par voie postérieure. Le principe consiste à réaliser des fixations au niveau des différentes zones vertébrales à stabiliser et une partie des articulaires et des éléments postérieurs est réséquée.
La correction d’une scoliose thoraco-lombaire est nécessaire s’il s’agit d’une déformation tellement importante qu’elle représente des douleurs ou la tendance à continuer à se développer avec le temps, notamment due à des lésions dégénératives.Le traitement chirurgical de la scoliose idiopathique à la fin de la croissance vise à stabiliser la colonne vertébrale dans une position aussi équilibrée que possible, de telle manière …
Avec le développement de l’imagerie on peut obtenir une vision précise des structures vertébraux y compris dans une salle opératoire. Ceci ouvre la possibilité de réaliser des opérations à travers la peau avec une lésion minime des parties molles. Ces techniques peuvent progressivement remplacer certaines opérations classiques, toutefois leur utilisation n’a d’intérêt réelle que si elles convient de procurer le même niveau de résultat que ce qui est possible par la chirurgie ouverte.
La discectomie est une technique chirurgicale qui vise à retirer la hernie discale responsable de la symptomatologie clinique telle que la sciatique. Au niveau du rachis lombaire, généralement une voie postérieure est utilisée. C’est une voie d’abord qui est minimisée par les techniques actuelles en utilisant des écarteurs spécifiques et l’introduction de lumière par des lampes frontales ou par l’utilisation d’un microscope pour contrôler les gestes.
Le recalibrage est une technique de décompression par voie postérieure visant à réséquer des structures osseuses et ligamentaires qui compriment les éléments neurologiques. Lors de ces gestes, une partie des articulaires hypertrophiques sont retirées de telle manière que la stabilité de la colonne vertébrale ne soit pas menacée. Ces articulaires sont partiellement réséqués dans la mesure nécessaire par des voies d’abords minimisées et adéquates de telle manière que la liberté des éléments …
Il existe de nombreux patients chez lesquelles un disque intervertébral lombaire se dégrade, s’enflamme, devient douloureuse sous forme de crises, ou même en permanence, générant des souffrances chroniques parfois même depuis des années. Si les articulations postérieures sont encore intactes, si le patient est relativement jeune avec une bonne qualité osseuse, la solution pourrait être la mise en place d’un disque artificiel.
La colonne vertébrale thoracique et lombaire peut être abordée par voie antérieure de telle manière qu’on puisse avoir accès aux disques intervertébraux et aux corps vertébraux C’est une possibilité intéressante, car lors de ce type de chirurgie on intervient en avant des éléments neurologiques qui ne seront pas touchés. De plus, la musculature thoracotomie-lombaire sera entièrement préservée. Pour aborder le rachis, la voie d’abord est mini invasive.
Le traitement chirurgical consiste à réaliser une stabilisation de la lésion. Dans le cadre d’une spondylolyse, une reconstruction isthmique avec réparation de la fracture peut être proposée si le disque n’a pas encore subi de lésions majeures, ce qui peut être vérifié par l’IRM. Dans le cas d’un spondylolisthésis, le disque devrait être également stabilisé. Dans ce cas, on peut recourir à une arthrodèse avec une fixation généralement circonférentielle (arthrodèse postérieure + intersomatique) pour assurer …
Dans de très nombreux cas des souffrances au niveau de la colonne vertébrale sont associés à la destruction des disque ou/et des articulaires provoquant instabilité, déformation et compression neurologique. La solution peut être la stabilisation – l’arthrodèse, qui supprimera la mobilité vertébrale, mais aussi les douleurs qui y sont liées, permettra de rétablir l’équilibre et sécurisera la situation.
Dans de nombreux cas d’instabilité vertébrales une stabilisation doit être apportée, on cherche à obtenir une consolidation osseuse pour fixer des vertèbres pour supprimer la douleur et le danger neurologique venant de la mobilité pathologique. Cette fixation peut être réalisée par voie postérieure avec l’aide des vis placées dans les vertèbres au niveau des pédicules. C’est une fixation solide, qui la plupart de temps est capable de maintenir des vertèbres …
Depuis toujours, la chirurgie vertébrale cherche à trouver une solution pour soigner l’instabilité douloureuse de la colonne, tout en préservant la mobilité, au moins en partie. Si des progrès sont considérables dans les techniques de stabilisations, la préservation de la mobilité pose encore des problèmes. Pour autant, plusieurs solutions sont disponibles et répondent à des besoins spécifiques, notamment pour assurer la transition entre une partie de la colonne stabilisée et l’autre restée mobile.