La fixation entre la première et deuxième vertèbres cervicales peut être souvent nécessaire à cause des lésions dégénératives et traumatiques qui peuvent être présentes sur cette zone. L’arc postérieur, entre la première et la deuxième vertèbre cervicales, peut être stabilisé avec divers éléments de fixations, souvent par des crochets alors que l’on peut y ajouter une greffe osseuse, ce qui permet de pérenniser cette stabilisation avec une consolidation.
La fixation entre la première et deuxième vertèbres cervicales peut être souvent nécessaire à cause des lésions dégénératives et traumatiques qui peuvent être présentes sur cette zone. L’arc postérieur, entre la première et la deuxième vertèbre cervicales, peut être stabilisé avec divers éléments de fixations, souvent par des crochets alors que l’on peut y ajouter une greffe osseuse, ce qui permet de pérenniser cette stabilisation avec une consolidation.
Pour des segments inférieurs, on peut préférer une stabilisation en utilisant des vis qui sont insérées dans le massif articulaire, aux niveaux C3, C4, C5, C6 et C7, reliés avec des petites tiges adaptées à ces étages, ou simplement par une plaque.
Ce type de stabilisation a l’avantage d’avoir un très bon ancrage osseux et aussi de pouvoir être réalisée sur plusieurs segments à la fois, tout en réalisant une correction. Parfois ce type de stabilisation est choisi car la voie antérieure n’est plus envisageable en toute sécurité, par exemple parce qu’une opération antérieure a déjà été pratiquée avec des adhérences, ou simplement pour compléter une opération antérieure et apporter plus de stabilité.
Les fixations postérieures peuvent être étendues sur de nombreux segments, ce qui est nécessaire dans certaines situations plutôt rares. Ainsi, si nécessaire, on peut monter la stabilisation de la colonne vertébrale jusqu’à l’occiput, on peut aussi continuer vers le bas descendant sur les segments dorsaux. La charnière cervico-dorsale peut ainsi être stabilisée si nécessaire sans limite de niveau, ce qui n’est pas concevable de la même manière par voie antérieure.
A ces gestes, une décompression chirurgicale peut être également associée. La mise en place de greffes osseuses, au niveau des articulaires et au contact des surfaces osseuses postérieures permet d’assurer la consolidation.