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Chirurgie mini invasive - situation actuelle

La chirurgie mini invasive souvent guidée par l’imagerie offre beaucoup de possibilités, mais déterminer quel est le meilleur compromis pour nos patients selon des gestes fait encore débat.

Chirurgie mini invasive - situation actuelle

Au cours de l’intervention chirurgical, en plus d’atteindre l’objectif principal du traitement, nous nous efforçons de protéger au maximum les tissus, la peau, les muscles, les ligaments etc. Des interventions mini-invasives ont été développées sur la base de ce principe.

Lors de procédures mini-invasives, la manipulation des tissus et les dommages sont minimisés tout en conservant l'objectif principal du traitement chirurgical.

Ainsi, les interventions impliquant moins d’incisions et moins de lésions tissulaires ont commencé à remplacer des interventions impliquant de grandes incisions des grandes explorations afin de réduire la douleur postopératoire et le temps de récupération des patients. Avec la multiplication des gestes mini-invasifs dans toutes les spécialités chirurgicales (arthroscopie, laparoscopie, thoracoscopie etc.) la chirurgie rachidienne avance aussi dans ce sens. Suite à ce processus il existe un certain nombre d’interventions où la chirurgie mini invasive a complètement remplacé les voies d’abords classiques, comme la chirurgie de hernie discale lombaire offrant un dommage tissulaire minimisée et performance optimale. D’une manière générale nous recherchons d’obtenir le moins de dommages tissulaires possible tout en maintenant l’objectif principal du traitement chirurgical, cependant, il convient de garder à l’esprit que la réduction de l’étendue des lésions tissulaires ne doit pas réduire l’efficacité du traitement chirurgical, car le mauvais résultat et la nécessité des ré opération serait un prix inacceptable.

Comme pour la réalisation de plupart des gestes avec le maximum d’efficacité une certaine exploration est nécessaire, on peut voir que le meilleur compromis doit être retrouvé – une opération aussi précise et complète que possible, mais avec la lésion tissulaire aussi limité que possible – pour finalement permettre une récupération globale le plus rapide.

La chirurgie mini invasive souvent guidée par l'imagerie offre beaucoup de possibilités, mais déterminer quel est le meilleur compromis pour nos patients selon des gestes fait encore débat.

Si pouvoir proposer une opération avec une toute petite incision représente une alternative séduisante pour le patient et susceptible d’accroitre la réputation du chirurgien, une intervention insuffisante sera un échec.

Il est donc très important que les chirurgiens, tout en étant aussi performant dans ce domaine que possible, puisse aussi rester vigilants et lucides pour ne pas s’embarquer dans des gestes certes séduisants, mais risqué sur le résultat.

L’évolution de la chirurgie rachidienne s’est faite de telle manière que la plupart des opérations sont maintenant réalisées avec des incisions beaucoup plus petites que classiquement. Ceci est surtout visible pour les voies antérieures abdominales. Pour un maximum de progrès, des techniques laparoscopies ont été développés, pour se rendre compte finalement en quelques années que la chirurgie mini invasive avec une ouverture minimisée, mais avec un accès libre représente un meilleur compromis.

Malgré des progrès évidents, il existe encore des lésions qui ne peuvent pas être traitées avec des techniques mini-invasives avec la même efficacité qu’avec une chirurgie plus ouverte, car le risque d’échec devient sensiblement plus important. Notre profession est constamment à la recherche de la meilleure performance pour permettre à nos patients de guérir et au plus vite. La diminution des incisions va dans ce sens, mais la perfection du geste chirurgicale aussi. Il faut donc à trouver le meilleur compromis si ces deux facteurs sont en compétition !